Iris

Iris (en grec ancien Ἶρις / Îris) est la déesse de l'Arc-en-ciel, fille de Thaumas et d'Electre, donc elle est la sœur des Harpies et d'Arcé. Elle est la messagère des dieux et confidente de la déesse Héra. Elle assure les mêmes fonctions que Hermès, dans la mythologie grecque.

Selon certains poèmes tardifs, Iris est l'épouse de Zéphyr et la mère d'Eros.

Épithètes[]

Iris aux ailes d'or
Iris aux pieds aériens
Iris aux pieds légers
Iris aux pieds prompts
Iris aux pieds rapides
Iris aux pieds tourbillonnants

Surnoms[]

Tacheia, rapide
Podenémos, Aellopos, aussi rapide que le vent
Chrysopteros, aux ailes d'or

Attributs[]

Comme sa fonction est la déesse de l'Arc-en-ciel, elle symbolise l'arc-en-ciel qui est un pont qui est entre le ciel et la terre, entre les dieux et les hommes, qu'elle emprunte dans sa course.

D'après la mythologie grecque, quand il y avait un arc-en-ciel, c'était Iris qui transmettait un message à un dieux/une déesse.

Ayant les mêmes fonctions que Hermès, les autres attributs importants d'Iris sont le caducée, insigne des hérauts, et un vase, qui pourrait indiquer une réceptivité aux influences célestes.

Apparence[]

Iris est représentée sous la forme d'une jeune fille vierge ailée, tenant dans une main le bâton du héraut et quelquefois un message ou un vase dans l'autre main. Elle est vêtue d'une tunique courte, un bandeau dans les cheveux.

Pour descendre voir les hommes, elle apparaissait alors vêtue d'une tunique ample et longue, des ailes d'or fixées aux épaules (et parfois aux pieds), les cheveux ceints d'un bandeau, tenant à la main un caducée.

Personnalité[]

Iris est dévouée à Zeus, mais l'était davantage encore à Héra. Non seulement elle transmettait ses messages, ou accomplissait ses vengeances, comme lorsqu'elle se rendit en Sicile, sous les traits de Bervé, pour incendier la flotte d’Énée, mais elle tenait auprès de la grande déesse le rôle de fidèle servante. Elle lui préparait son bain, l'aidait à sa toilette et demeurait nuit et jour assise au pied du trône de sa maîtresse, sans jamais s'abandonner au sommeil, ni même dénouer sa ceinture ou ses sandales.

Mythe[]

Iris est toujours assis auprès de Héra, et elle est prête à exécuter ses ordres. Mais elle exécute également ceux de Zeus. Elle agit parfois de son propre mouvement. Elle a un rôle identique à celui d'Hermès, elle aussi conduit les âmes aux Enfers.

C'est elle qui introduit Thétis dans l'Olympe. Elle a également sauvé Aphrodite qui était blessée pendant la guerre de Troie.

Sur terre, Iris était particulièrement honorée à Délos, où on lui offrait en présents des gâteaux de froment et de miel et des figues sèches.

Dans la culture populaire[]

Elle est citée dès le premier tome de la saga Percy Jackson, de Rick Riordan.
- Elle est à la tête d'un système de communication : le message-Iris.
  - Ce système consiste à lancer une drachme d'or dans toute chose étant capable de former un arc-en-ciel.
  - Ensuite, il suffit de demander à voir la personne souhaitée et cette personne apparaîtra dans l'arc-en-ciel.
Elle n'apparaît néanmoins physiquement que dans le livre Héros de l'Olympe, tome 2, le Fils de Neptune, du même auteur, où elle tient une boutique : P.A.B.A, autrement dit, Produits et Attitudes Bio Arc-en-ciel.
- Cette boutique est attaquée par les Cyclopes de l'armée du Géant Polybotès.
  - Ceux-ci sont repoussés par une protection magique ressemblant à un arc-en-ciel.
  - Des Néphélées, nymphes des nuages, tiennent compagnie à la déesse.
- La boutique est située au sommet d'une colline proche de Mendocino, une petite ville de Californie.
  - Cette colline est prise d'assaut par trois Basilics envoyés par Polybotès.
- Ici, Iris a l'apparence d'une femme d'une cinquantaine d'années, à la peau mâte, aux longs cheveux noirs et portant des lunettes sans monture.

Galerie[]

Sources[]

Ouvrages[]

Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine de Joël Schmidt. Edition Larousse. p. 106
Mythe et mythologies de Félix Guirand et Joël Schmidt. Edition Larousse in exten- p. 182
Dictionnaire des symboles de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant. Edition Bouqins. p. 994