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Mais Hektôr [...] se rua à travers la mêlée en poussant des cris. Et les braves phalanges des Troyens le suivaient, et devant elles marchaient Arès et la vénérable Enyô. Celle-ci menait le tumulte immense du combat, et Arès, brandissant une grande pique, allait tantôt devant et tantôt derrière Hektôr.

— Iliade, V

Ényo (en grec ancien Ἐνυώ / Enuố) est la déesse des batailles. Elle est étroitement liée à Arès.

Étymologie[]

L'étymologie de son nom varie selon les source. Il signifie "être en colère" ou "être furieux de rage"[1]. Une autre signification est "la belliqueuse"[2]

Épithètes[]

  • πτολίπορθος / ptolíporthos : destructrice de ville[3]

Attributs[]

Armement[]

  • Casque
  • Bouclier
  • Glaive

Animal[]

Autres[]

Apparence[]

Ényo est représentée sous les traits d'une femme armée hurlant. Elle porte une torche à la main, parfois assimilée aux Érinyes dont elle partage la cruauté.[4]

Les représentations d'Ényo sont rares; toutefois Pausanias (I, 8, 5) indique que le fils de Praxitèle avait scuplté une statue qui avait sa place dans le temple d'Arès à Athènes .[2]

Personnalité[]

Comme Arès, Ényo aime les désastres, les carnages en tous genres, les mises à sac des cités et le sang. Elle augmente la férocité des combattants dans les champs de bataille, et prend plaisir à écouter les râles des blessés – spectacle de premier ordre.[4]

Mythe[]

Galerie[]

Notes et références[]

  1. 1,0 1,1 et 1,2 My life tea. Enyo, the goddess of war in ancient greece (consulté le 12 août 2024)
  2. 2,0 et 2,1 Mythologica. Enyo (consulté le 12 août 2024)
  3. Iliade, XX, 152.
  4. 4,0 et 4,1 Larousse. Ényo (consulté le 12 août 2024)
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